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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 07:00

Suzanne Houin a reçu, récemment des mains de Gérard Bonaventure, les insignes de chevalier de la Légion d'honneur. Fondatrice de l'association Les Papillons blancs, elle a voué sa vie à la cause des personnes handicapées. Portrait.


Une petite silhouette dissimulée dans un tailleur, des cheveux blond vénitien, le maquillage impeccable. C'est avec beaucoup d'élégance que Suzanne Houin vous reçoit dans sa coquette maison du quartier Remicourt.
Malgré son grand âge, qu'elle préfère taire, elle reste loquace lorsqu'elle parle de son combat en faveur des personnes handicapées. Un engagement qui est né en 1947, en même temps que son fils, Christian, atteint de trisomie 21. « Je me suis alors rendu compte qu'il n'existait aucune structure pour les personnes handicapées à Saint-Quentin, souligne Suzanne Houin. Comme l'école ne voulait pas de notre enfant en ce temps-là, nous avons dû faire venir un instituteur à la maison, ainsi qu'un professeur de culture physique. »
Les années passent, Christian grandit. Sa mère découvre alors qu'il existe un IME (institut médico-éducatif, N.D.L.R.) à Cambrai. Sa rencontre avec le directeur de l'établissement est déterminante. « Lorsque je lui ai dit qu'il n'y avait rien dans la cité des Pastels, il était choqué. Il m'a conseillé de fonder une association. » Seul hic : le couple Houin tient une pépinière à Francilly qui lui accapare tout son temps. « On m'a un peu forcé la main. J'ai donc décidé d'organiser une réunion pour recenser les personnes handicapées dans la ville », poursuit-elle.
Dans la foulée, elle fonde, en 1964, sur l'association des parents d'enfants inadaptés les Papillons blancs et se met en quête d'un local. La Saint-Quentinoise a un projet bien précis en tête : ouvrir un cours de broderie et de tricot pour les filles. Le président de la Maison de la famille et directeur d'Anderes met à sa disposition une salle, rue des Suzannes.
« Dès la création de l'association, mon intention était de créer un institut médico-pédagogique. Apprenant qu'un projet était en cours et sur les conseils du docteur Blanchard, j'ai songé alors à un centre d'aide par le travail qui deviendra par la suite l'Envol. »

Persuasive et déterminée

Là encore, la présidente fondatrice des Papillons blancs doit trouver un endroit pour héberger

les activités de celles et ceux qui fréquenteront le CAT. « Un ingénieur, qui faisait partie de notre association, m'a recommandé de prendre une petite usine. » Persuasive, Suzanne Houin parvient à décrocher un prêt de la banque pour financer ce bâtiment. Quatorze filles et neuf garçons sont employés au CAT pour de petits travaux. « La première année fut difficile ; nous étions obligés de demander aux parents de verser 50 F par mois. Il fallait également que les enfants apportent leur déjeuner. » Peu à peu, la structure se développe. Pour le plus grand bonheur de la Saint-Quentinoise dont la ténacité n'a jamais fait défaut. En 1971, l'Institut médico-éducatif d'Holnon voit le jour ; en 1977, ce sont les foyers de Neuville ; en 1992, c'est l'annexe Jean-Cocteau du CAT L'Envol. Aujourd'hui, l'APEI compte 278 personnes accueillies et 180 salariés dans six structures.
Avant Suzanne Houin, il n'existait aucun lieu pour accueillir les personnes handicapées dans la cité des Pastels. A sa manière, Suzanne Houin a signé une des plus belles pages de l'histoire de la ville. 

 

 

SON FILS, LA MOTIVATION DE SA VIE


C'est dans une salle des mariages archi-bondée que Suzanne Houin a été décorée samedi matin, en présence de nombreuses personnalités locales.
Ce n'est autre que Gérard Bonaventure, président des décorations de la Légion d'Honneur, qui a parrainé - à sa demande - Suzanne Houin pour être reçue dans l'Ordre de la Légion d'honneur.
La Saint-Quentinoise, très émue, en a profité pour remercier celles et ceux qui l'ont aidé dans l'ouverture et la gestion de l'association. Mais également ceux qui l'ont soutenu après le décès de son fils, Christian, en 2008, à l'âge de 60 ans. « Il a été la motivation de ma vie. Le seul chagrin qu'il m'a provoqué, c'est sa mort brutale. Cette distinction, je lui dois en partie. C'est lui qui a été à l'origine de cette association. »



source : http://www.aisnenouvelle.fr



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30 juin 2007 6 30 /06 /juin /2007 11:57

D'après : http://www.handicap.gouv.fr/



La loi du 11 février 2005 crée un lieu unique destiné à faciliter les démarches des personnes handicapées : la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Celle-ci offre, dans chaque département, un accès unifié aux droits et prestations prévus pour les personnes handicapées.


Lieu unique d’accueil, la Maison départementale des personnes handicapées « exerce une mission d’accueil, d’information, d’accompagnement et de conseil des personnes handicapées et de leur famille ainsi que de sensibilisation de tous les citoyens aux handicaps ».

La Maison départementale des personnes handicapées a 8 missions principales :

  • Elle informe et accompagne les personnes handicapées et leur famille dès l’annonce du handicap et tout au long de son évolution.
  • Elle met en place et organise l’équipe pluridisciplinaire qui évalue les besoins de la personne sur la base du projet de vie et propose un plan personnalisé de compensation du handicap.
  • Elle assure l’organisation de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) et le suivi de la mise en œuvre de ses décisions, ainsi que la gestion du fonds départemental de compensation du handicap.
  • Elle reçoit toutes les demandes de droits ou prestations qui relèvent de la compétence de la Commission des droits et de l’autonomie.
  • Elle organise une mission de conciliation par des personnes qualifiées.
  • Elle assure le suivi de la mise en œuvre des décisions prises.
  • Elle organise des actions de coordination avec les dispositifs sanitaires et médico-sociaux et désigne en son sein un référent pour l’insertion professionnelle.
  • Elle met en place un numéro téléphonique pour les appels d’urgence et une équipe de veille pour les soins infirmiers.

Source : Ministère de la Santé et des Solidarités (08/02/2007)



Les équipes au sein de la MDPH qui regroupent les équipes des commissions précédentes (COTOREP, CDES) ainsi que celles du Site pour la Vie Autonome (SVA), se chargent de la mise en oeuvre de ces missions.
La Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH), nouvelle instance en charge des décisions d’attribution des prestations et d’orientation, remplace la CDES et la COTOREP.

 

   
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20 juin 2007 3 20 /06 /juin /2007 11:10
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L’UNAPEI propose une réédition du livret " Votre enfant est différent " qui intègre les nouveautés législatives. (à télécharger en bas)


L’annonce d’un handicap, de surcroît mental, est un choc, brutal, dont les familles ont du mal à se remettre. Puis vient le temps des questions, brouillonnes au début et à peine formulées tant les réponses peuvent être craintes. " Où m’adresser pour être conseillé ? De quelles aides puis-je bénéficier ? Qui m’aidera à accompagner mon enfant ou pour m’expliquer son handicap ? Quels sont mes droits ?... ", se demandera légitimement tout parent à un moment ou à un autre. C’est à ce moment-là qu’il appréciera d’avoir sous la main un livret qui compile toutes les informations de base.


Informations concrètes

" Votre enfant est différent ", c’est un recueil qui résume les informations essentielles pour faire ses premiers pas de parents d’enfant ayant une déficience intellectuelle. Les familles y trouvent des conseils pratiques et des explications simples dans divers domaines :  les structures existantes, les fonctions des professionnels qu’elles rencontreront, les sigles utilisés, les démarches à suivre en cas d’absence de diagnostic ou encore la vie quotidienne avec un enfant handicapé (arrivée dans la famille, rapports avec la fratrie, loisirs et vacances…). Après ces conseils, les lieux d’accueil, d’éducation et d’accompagnement sont décrits : mode de garde et d’éveil, écoles maternelles et spécialisées, soutiens éducatifs, rééducation et soins… Le livret n’en reste pas là : il décrit les démarches à suivre, les contacts à prendre pour évaluer le handicap de son enfant et choisir son orientation. Il ne fait pas l’impasse des droits, allocations et autres ressources, auxquels les familles peuvent prétendre. L’objet est donc là, un livret, réédité et actualisé, qui peut vite devenir une bible pour des parents de jeunes enfants handicapés.

Au plus près du public

" Votre enfant est différent " est proposé gratuitement par l’Union, grâce au soutien de la Mutuelle Intégrance et de la Société Générale qui en ont financé l’édition. A charge pour les associations de savoir le mettre à la disposition du public concerné. Le premier lieu à privilégier est sans nul doute les Maisons départementales des personnes handicapées (Mdph). Ces structures nouvellement créées sont souvent en mal d’informations. Mais bien d’autres professionnels, qui sont en contact avec les parents de jeunes enfants, seront preneurs d’un tel document : établissements et professionnels des secteurs médicaux et médico-sociaux (sages-femmes en maternité ou PMI, assistantes sociales, personnels de CAMSP, médecins, personnels paramédicaux…) ou encore du secteur de l’éducation (crèches et haltes-garderies, établissements spécialisés, écoles maternelles…). Informer et accompagner les familles, c’est le sacerdoce des associations de l’Unapei. À ce titre, " Votre enfant est différent " est un outil de premier choix.



Télécharger ici le livret "Votre enfant est différent"
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13 juin 2007 3 13 /06 /juin /2007 11:42

Le handicap mental est la conséquence sociale d'une déficience intellectuelle. Il porte des noms divers : trisomie, autisme, polyhandicap...
On estime aujourd'hui en France à 650 000 personnes en situation de handicap mental. Tous les ans, bien que la médecine fasse des progrès en matière de diagnostic, près de 6 000 enfants naissent avec un handicap mental. Bien que le handicap prenne souvent une place importante dans leur vie et dans celle de leurs proches, ce sont avant tout des personnes qui ont besoin d'être entourées, de travailler quant elles le peuvent, d'avoir des loisirs... bref de vivre le plus possible avec et parmi les autres.
 


Quelles sont les conséquences de cette déficience pour la personne handicapée mentale ?


Une personne en situation de handicap mental peut, du fait de sa déficience, avoir des difficultés pour :

  • mémoriser les informations orales et sonores ;
  • fixer son attention ;
  • apprécier l'importance relative des informations à disposition ;
  • évaluer l'écoulement du temps ;
  • se repérer dans l'espace (difficulté à utiliser les plans ou cartes) ;
  • apprécier la valeur de l'argent ;
  • mobiliser ou remobiliser son énergie ;
  • connaître : l'environnement immédiat ou élargi ; les conventions tacites qui régissent l'échange d'informations ; les modes d'utilisations des appareillages, dispositifs et automates mis à disposition ; les règles de communication et de vocabulaire. Cela peut se traduire aussi par une maîtrise insuffisante de la lecture et/ou de l'écriture même si la personne handicapée a acquis les savoirs de base : des mots (difficulté à déchiffrer les logos par exemple) ; des chiffres (difficulté en calcul et raisonnement logique) ; de l'heure (notamment sous forme numérique). Plus généralement, toute perturbation peut être énormément déstabilisante (effet de panique, de suivisme, démission : la personne va rester sur place, parfois pendant des heures).



Comment définir le handicap mental ?


Il existe plusieurs définitions du handicap mental.

Une personne handicapée est une personne à part entière, à la fois ordinaire et singulière. Elle est ordinaire, parce qu’elle connaît les besoins de tous, elle dispose des droits de tous et elle accomplit les devoirs de tous. Elle est singulière, parce qu’elle est confrontée à plus de difficultés que les autres citoyens, et qui sont la conséquence d’une ou de plusieurs déficiences. Ainsi, le handicap mental se traduit par des difficultés plus ou moins importantes de réflexion, de conceptualisation, de communication et de décision. Ces difficultés doivent être compensées par un  accompagnement humain, permanent et évolutif, adapté à l’état et à la situation de la personne. C'est à la solidarité collective qu'il appartient d'ailleurs de reconnaître et de garantir cette compensation. La personne handicapée mentale est porteuse de manière permanente d'une déficience intellectuelle dont l'origine peut être très diverse. Cette déficience provoque un handicap car elle touche à différentes fonctions : la compréhension, la mémoire, l'analyse des situations, la prise de décisions.
Le retard est l'expression des interactions entre la personne et l'environnement. Le fonctionnement de la personne s'améliore grâce à des soutiens adaptés.

 



Quelles sont les origines du handicap mental ?


Les origines du handicap mental peuvent être diverses  :

  • A la conception : maladies génétiques, aberrations chromosomiques, incompatibilité sanguine...

  • Pendant la grossesse : radiation ionisante, virus, médicaments, parasites, alcool, tabac...

  • A la naissance : souffrance cérébrale du nouveau-né, prématurité...

  • Après la naissance : maladies infectieuses, virales ou métaboliques, intoxications, traumatismes crâniens, accidents du travail ou de la route, noyades, asphyxies...


Le handicap mental est souvent difficile à vivre pour la personne elle même et pour sa famille. Cependant, grâce à un accompagnement assuré par ses parents et des professionnels, à des techniques appropriées, à un projet de vie individualisé et à un environnement adapté, les conditions nécéssaires à son épanouissement peuvent être recueillies.


D'après : http://www.unapei.org/

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Présentation

  • : Association GEST et DIM de Cany-Barville
  • : Blog du GEST-DIM de Cany-Barville (Seine-Maritime), association loi 1901 Ayant pour but de contribuer à l’insertion sociale de jeunes porteurs de trisomie 21 et déficients intellectuels modérés. L'association propose une éducation précoce, un soutien à l’intégration scolaire, des activités socioculturelles et sportives ... sur la zone rurale du Pays de Caux.
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